Au cours des douze derniers mois, de juin 2024 à mai 2025, la consommation d'électricité au Vermont montre une prédominance notable des importations nettes, représentant plus de la moitié de l'approvisionnement global en électricité avec environ 57 %. Cela montre une forte dépendance extérieure pour répondre à la demande d'énergie. Les sources à bas carbone contribuent à près de 43 % de l'ensemble, montrant une diversité d'approvisionnement plus durable. L'énergie hydraulique est la principale source d'énergie propre, fournissant environ un quart du total. Les bio-carburants, l'éolien et le solaire complètent le mix de production d'électricité avec respectivement 7 %, 7 % et 4 %. Cette répartition souligne l'importance des énergies renouvelables hydro comprises mais pointe également des opportunités d'amélioration dans l'autosuffisance énergétique propre du Vermont, notamment pour réduire la dépendance aux importations fossiles.
L'électricité augmente-t-elle en Vermont ?
En comparant la consommation actuelle d'électricité par personne au Vermont, 8 870 kWh, avec le pic historique de 2009, on observe une baisse sensible de 2 785 kWh par personne. Cela représente un déclin significatif de la demande en électricité dans l'État, une tendance qui pourrait adopter un ton préoccupant quant à l'évolution des infrastructures énergétiques. De plus, la production d'électricité à bas carbone par personne est très loin des records précédents, avec une chute prononcée de 7 842 kWh/personne par rapport à 2009. Ce déclin témoigne d'un manque d'initiatives claires et audacieuses dans le développement de l'énergie bas carbone, ce qui est essentiel pour atteindre les objectifs climatiques et réduire les impacts environnementaux des énergies fossiles.
Suggestions
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, le Vermont pourrait s'inspirer d'autres régions ayant réussi à développer une capacité énergétique propre notable. Par exemple, des États comme l'Iowa et le Dakota du Sud bénéficient respectivement de 62 % et 60 % de leur électricité provenant de l'éolien. En outre, la France et l'Illinois ont respectivement 69 % et 52 % de leur électricité fournie par l'énergie nucléaire. Le Vermont, avec son potentiel solaire, pourrait également envisager d'émuler des pays tels que le Liban et la Grèce, où l'énergie solaire représente une part substantielle de l'approvisionnement. Investir massivement dans l'énergie solaire et nucléaire pourrait grandement contribuer à réduire la dépendance du Vermont à l'égard des importations énergétiques tout en alignant ses pratiques avec les objectifs climatiques globaux.
Histoire
En retraçant l'histoire de la production d'électricité à bas carbone au Vermont, les années 2000 ont été marquées par des fluctuations notables, notamment dans la production nucléaire et hydraulique. À la mi-2000, l'énergie nucléaire progressa légèrement avant de connaître plusieurs baisses, notamment en 2010 où elle a diminué de 0,6 TWh, suivie d'une baisse constante les années suivantes. L'énergie hydraulique a également connu des variations, perdant 0,9 TWh en 2007, mais regagnant du terrain sporadiquement. En revanche, dans les années 2010, on observe une légère augmentation de la production de bio-carburants et d'éolien, soulignant un mouvement timide vers des solutions plus vertes. Les décennies récentes montrent que, malgré quelques progrès dans l'adoption de technologies bas carbone, le Vermont doit intensifier ses efforts pour se détacher des tendances instables et renforcer son infrastructure énergétique propre et résiliente.