En 2023, la consommation d'électricité en Eswatini repose principalement sur les importations, qui représentent plus de 60% du total. En ce qui concerne l'énergie domestique, Eswatini tire presque 36% de son électricité de sources bas carbone. Parmi ces sources d'énergie propre, l'hydroélectricité constitue environ 20%, tandis que les bio-carburants apportent un peu plus de 14%. L'énergie solaire contribue également mais de façon modeste, avec environ 2% de la production. L'utilisation des énergies fossiles, quant à elle, est presque négligeable, se limitant à environ 1% grâce au charbon.
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, Eswatini pourrait s'inspirer des stratégies adoptées par d'autres pays. La France, par exemple, réussit à générer près de 68% de son électricité grâce au nucléaire. Des pays similaires comme le Maroc, qui génère 21% de son électricité avec l'éolien, montrent que des options de croissance sont possibles dans les pays africains. De même, le Liban parvient à générer 31% de son électricité grâce au solaire. En suivant ces exemples, Eswatini pourrait renforcer ses investissements dans le solaire et l'éolien, tout en considérant sérieusement la possibilité de développer le nucléaire comme source d'énergie propre et fiable.
Historiquement, entre 2000 et 2019, Eswatini a vu plusieurs petites fluctuations dans la production d'électricité bas carbone. Les bio-carburants ont connu une augmentation de 0,5 TWh en 2000, sans changement majeur par la suite, sauf une baisse de 0,2 TWh en 2011. L'hydroélectricité a vu des augmentations légères en 2005 et de 2013 à 2018, avec quelques baisses occasionnelles comme en 2003 et 2014. Ces variations indiquent une force constante mais modeste dans le secteur des énergies propres, mettant en lumière la nécessité d'une stratégie prononcée pour augmenter la production nationale d'énergie bas carbone. À l'avenir, voir un développement substantiel dans le solaire et peut-être même le nucléaire pourrait être la clé pour réduire la dépendance d'Eswatini aux importations d'électricité.