En 2022, la consommation d'électricité au Soudan était dominée par l'énergie bas carbone avec plus de 60 %, se composant principalement d'énergie hydraulique. Le reste provenait de l'énergie fossile, représentant presque 40 % du total. Comparé à la moyenne mondiale de consommation d'électricité de 3606 watts par personne, le Soudan reste à un bas niveau de production par habitant, ce qui a des implications négatives, notamment en matière de développement économique et de qualité de vie pour sa population. Le recours significatif aux énergies fossiles peut également aggraver les enjeux environnementaux tel que le changement climatique et la pollution de l'air.
Pour améliorer sa production d'électricité bas carbone, le Soudan peut étudier les modèles de pays qui ont réussi à exploiter l'éolien et le solaire. Par exemple, le Brésil et l'Inde ont enregistré respectivement 97 et 92 TWh d'énergie éolienne, tandis que l'Inde et le Brésil ont également obtenu des succès significatifs avec le solaire, respectivement 125 et 61 TWh. Ces pays montrent qu'un engagement en infrastructures adéquates et politiques favorables peut considérablement augmenter la part des énergies éolienne et solaire dans le mix énergétique. En s'inspirant de ces exemples, le Soudan pourrait exploiter son potentiel pour l'énergie propre et durable, contribuant ainsi à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles.
L'histoire de l'électricité bas carbone au Soudan montre une augmentation progressive, notamment grâce à l'énergie hydraulique. Dans les années 1980, les changements étaient minimes, mais au tournant du millénaire, il y a eu de nettes augmentations, en particulier en 2009 avec une hausse de 1,8 TWh suivie de 2,9 TWh en 2010. Après quelques fluctuations, une tendance croissante a été observée depuis 2013, avec de petites augmentations constantes chaque année. Cette évolution met en évidence un potentiel d'expansion et d'optimisation de l'énergie bas carbone à condition de maintenir et d'améliorer les infrastructures existantes.