Électricité en Kentucky en 2024
Actuellement, la consommation d'électricité dans le Kentucky est largement dominée par l'énergie fossile, qui représente un peu plus de 80 % de la production totale. Le charbon en constitue la majeure partie, assurant près de 60 % de l'énergie fossile utilisée, tandis que le gaz contribue à environ 22 %. Les imports nets représentent plus de 14 % de l'électricité consommée dans l'État. En ce qui concerne les sources d'énergie bas carbone, elles ne comptent que pour presque 6 %, avec l'hydroélectricité représentant la quasi-totalité de cette production bas carbone. Cette dépendance aux énergies fossiles pose des défis environnementaux importants, contribuant au changement climatique et à la pollution de l'air.
L'électricité augmente-t-elle en Kentucky ?
En examinant l'évolution de la consommation d'électricité dans le Kentucky, on observe une tendance à la baisse. En 2024, la consommation totale d'électricité s'établit à 17 000 kWh par personne, soit une diminution significative de 6 415 kWh par rapport au sommet atteint en 2006. De même, la production d'électricité bas carbone a diminué par rapport à 2020, passant de 1 197 kWh par personne à 1 005 kWh. Cette diminution est préoccupante, car elle souligne un recul dans l'adoption de sources d'énergie plus propres, alors que la demande mondiale en électricité continue de croître, stimulée par l'électrification croissante et le développement des technologies modernes.
Suggestions
Pour accroître la génération d'électricité bas carbone dans le Kentucky, une approche centrée sur l'expansion du nucléaire et de l'énergie solaire serait bénéfique. Des régions comme la France et le New Hampshire montrent que la production nucléaire peut constituer une part importante de l'électricité, avec 68 % et 56 % respectivement provenant du nucléaire. De même, des États comme Dakota du Sud exploitent efficacement l'éolien pour couvrir 59 % de leur production d'électricité. Ces modèles exemplaires démontrent l'impact potentiel d'un investissement accru dans des technologies bas carbone comme le solaire et le nucléaire, qui peuvent fournir une énergie stable et durable, tout en atténuant les effets néfastes des émissions de gaz à effet de serre que provoquent les combustibles fossiles.
Histoire
Historiquement, la production d'électricité bas carbone dans le Kentucky a connu des fluctuations, notamment dans l'hydroélectricité. Dans les années 2000, l'hydroélectricité a subi plusieurs baisses, notamment des diminutions de 0,8 TWh en 2005, suivies de baisses plus modestes les années suivantes, jusqu'à ce qu'une certaine stabilisation apparaisse en 2010. Les années 2010 à 2020 ont été marquées par des variations mineures mais avec quelques progrès notables, comme un gain de 1 TWh en 2017. En 2023, une petite avancée a été réalisée avec l'intégration de l'énergie solaire, bien que de manière très limitée à 0,1 TWh. Ces données soulignent la nécessité d'une stratégie claire pour renforcer les sources bas carbone afin de répondre efficacement aux besoins énergétiques futurs.