En 2009, la consommation d'électricité au Sahara Occidental était extrêmement faible, avec une production d'à peine 56 watts par personne. Cela représente une quantité presque négligeable par rapport à la moyenne mondiale de 3638 watts par personne. La production d'électricité provenait principalement de sources fossiles, notamment le charbon et le gaz, tandis que les énergies bas carbone telles que l'éolien, le solaire, et le nucléaire étaient quasi inexistantes. Cette situation de production électrique limitée ne permet pas de soutenir le développement économique adéquat de la région et rend difficile l'amélioration des infrastructures, l'accès à l'éducation et la qualité de vie des habitants, tout en causant des effets négatifs sur l'environnement en raison de l'utilisation de combustibles fossiles.
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, le Sahara Occidental pourrait s'inspirer de certains pays qui ont réussi dans ce domaine. La Chine, par exemple, est un leader mondial de l'électricité éolienne et solaire, générant plus de 1000 TWh et 700 TWh respectivement. En outre, les États-Unis ont également fait de grands progrès dans l'énergie éolienne et solaire avec des productions significatives, et la France est connue pour son succès dans le domaine nucléaire avec 360 TWh. Le Sahara Occidental, une région avec une grande potentialité éolienne et solaire en raison de son climat, pourrait également investir dans ces technologies pour diversifier son bouquet énergétique et réduire sa dépendance aux sources fossiles.
Historiquement, la production d'électricité bas carbone au Sahara Occidental a été presque inexistante. En examinant les données fournies pour différentes années, il apparaît qu'il n'y a eu aucune augmentation notable au niveau de l'électricité éolienne, solaire ou nucléaire. Cela souligne l'inaction dans l'adoption de solutions énergétiques plus durables et respectueuses de l'environnement ces dernières décennies. Pour rectifier cette situation, des efforts concertés sont nécessaires pour introduire et développer des capacités significatives dans les énergies éolienne, solaire et nucléaire, alignant ainsi le Sahara Occidental sur la tendance mondiale vers une production énergétique plus verte et durable.