À l'heure actuelle, la consommation d'électricité au Sahara occidental est extrêmement limitée. Dans la région, la production d'électricité repose principalement sur les énergies fossiles, avec l'éolien et le solaire qui contribuent à pratiquement aucun pourcentage. Cette dépendance à l'énergie fossile a des effets potentiels négatifs, notamment des émissions de gaz à effet de serre qui exacerbent le changement climatique. Comparé à la moyenne mondiale de 3813 watts/personne, le Sahara occidental est bien en deçà de ce chiffre, ce qui peut entraîner des impacts considérables tels que des contraintes sur la croissance économique et limite l'accès à des services essentiels comme la santé moderne et l'éducation.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, le Sahara occidental pourrait s'inspirer des modèles réussis de pays similaires. Par exemple, l'Inde a su développer significativement ses capacités solaires en générant 134 TWh d'électricité solaire. Le Brésil et l'Espagne ont également été des leaders en matière d'énergie éolienne, produisant respectivement 108 TWh et 63 TWh. En suivant une voie semblable en établissant des politiques favorables et en exploitant les ressources naturelles, comme le soleil abondant et les vents forts, le Sahara occidental pourrait rapidement augmenter sa production d'électricité propre et moins dépendante du carbone.
Historiquement, l'électricité bas carbone au Sahara occidental a peu évolué avec des changements significatifs notés principalement dans les dernières décennies. Les efforts pour augmenter la part d'énergie éolienne et solaire sont encore embryonnaires, bien que quelques petits projets pilotes aient vu le jour. Il est crucial qu'un effort concerté soit fait pour développer ces capacités, apprenant des réussites d'autres nations tout en évitant les erreurs de la surdépendance aux énergies fossiles. Le développement ciblé de l'éolien, du solaire, et éventuellement du nucléaire sera essentiel pour un avenir durable et énergétiquement indépendant.