Actuellement, la consommation d'électricité à São Tomé & Príncipe est largement dominée par les énergies fossiles. Plus de 90% de l'électricité provient de sources fossiles, ce qui représente une très grande dépendance à ces énergies polluantes. Les énergies bas carbone, quant à elles, ne constituent qu'environ 7% de la production totale d'électricité, avec l'énergie hydraulique représentant cette faible part. Le recours à l'énergie propre est donc très limité, ce qui contribue potentiellement à des impacts négatifs sur l'environnement en raison des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique associés aux combustibles fossiles.
Pour augmenter la part de la production d'électricité bas carbone à São Tomé & Príncipe, le pays pourrait s'inspirer des succès d'autres nations. Par exemple, le Danemark génère près des deux tiers de son électricité grâce à l'éolien, tandis que des pays comme la Grèce et l'Australie exploitent l'énergie solaire de manière significative avec plus de 20% et presque 20% respectivement. Avec ses caractéristiques géographiques favorables, São Tomé & Príncipe pourrait tirer parti de ses ressources naturelles pour développer l'éolien et le solaire, tout en explorant la possibilité d'introduire le nucléaire, une source d'énergie propre et fiable adoptée par de nombreux pays européens tels que la France et la Belgique.
Historiquement, à São Tomé & Príncipe, la production d'électricité bas carbone a été presque inexistante. Depuis 2002 jusqu'à 2022, les données montrent que l'énergie hydraulique n'a pas augmenté du tout, avec zéro térawattheure de changement chaque année. Cette stagnation indique qu'il n'y a pas eu d'investissements significatifs dans les infrastructures hydrauliques au cours des deux dernières décennies. Par conséquent, il est crucial d'explorer de nouvelles avenues pour l'énergie éolienne et solaire, tout en envisageant le nucléaire pour diversifier et verdir le mix énergétique du pays.