En 2022, la génération d'électricité à faible teneur en carbone au Burundi était presque inexistante, avec un taux de 0,1 TWh pour l'hydroélectricité en 2019 et aucun progrès depuis. Comparée à la moyenne mondiale de 410 watts par personne, la production électrique au Burundi est dérisoire, ce qui pourrait avoir des effets délétères sur le développement économique et social du pays. Par conséquent, le manque d'accès à l'électricité pourrait entraver les opportunités d'éducation, les services de santé et les activités commerciales, limitant ainsi le potentiel de croissance du pays. De plus, la dépendance du Burundi aux combustibles fossiles pour sa production énergétique contribue également au changement climatique.
Pour augmenter la production d'électricité à faible teneur en carbone au Burundi, le pays pourrait tirer des leçons des pays ayant réussi dans ce domaine. Par exemple, la Chine et l'Inde, deux pays en développement comme le Burundi, ont réussi à générer respectivement 964 TWh et 120 TWh d'électricité à partir de l'éolien et du solaire. Étant donné la situation géographique du Burundi, le pays pourrait investir dans l'énergie solaire, une forme d'énergie à faible teneur en carbone facilement accessible et abondante dans la région. En outre, le Burundi pourrait également explorer la production d'énergie éolienne, comme le Brésil, qui a réussi à produire 94 TWh à partir de cette source d'énergie à faible teneur en carbone.
L'histoire de la production d'électricité à faible teneur en carbone au Burundi est relativement récente et limitée. Depuis 1991, l'énergie hydroélectrique était la seule source d'énergie à faible teneur en carbone, ne produisant aucune électricité jusqu'en 2019, où une légère augmentation de 0,1 TWh a été enregistrée. Les biocarburants ont été introduits en 2013 et le solaire en 2016, mais aucun n'a encore produit d'électricité. Aucune production d'énergie nucléaire n'a été enregistrée au Burundi. La manque de diversité dans les sources d'électricité à faible teneur en carbone au Burundi, combiné à la dépendance du pays envers les combustibles fossiles, met en évidence la nécessité d'un changement dans la stratégie énergétique du pays en direction de sources plus durables et respectueuses de l'environnement.