En 2023, plus des deux tiers de l'électricité consommée au Chili provient de sources d'énergie à faible teneur en carbone. Cette catégorie comprend l'énergie hydraulique, qui représente à elle seule près d'un tiers de la production totale, ainsi que l'énergie solaire et l'éolienne, responsables respectivement de près de 18% et 11% de la consommation. Les bio-carburants, bien que moins dominants, contribuent également à environ 6% du mix énergétique. Les énergies fossiles, en revanche, représentaient environ un tiers de la consommation totale d'électricité, avec le gaz et le charbon représentant respectivement environ 18% et 16%.
Le Chili peut augmenter la génération d'électricité à faible teneur en carbone en élargissant les installations éoliennes et solaires existantes, qui produisent déjà de grandes quantités d'électricité dans le pays. Le pays peut également tirer des enseignements de pays tels que l'Uruguay et le Danemark, où les énergies éoliennes représentent respectivement 40% et 59% de la production d'électricité. De plus, en s'inspirant de pays tels que la France et la Slovaquie, où l'énergie nucléaire représente plus de 60% de la production, le Chili pourrait envisager de diversifier d'avantage son mix énergétique en introduisant ou en élargissant le rôle de l'énergie nucléaire.
La production d'électricité à faible teneur en carbone a connu des variations au Chili au cours des dernières décennies. Dans les années 1990, la production d'hydroélectricité a progressé régulièrement, avec quelques baisses notables en 1998 et 1999. Au tournant du siècle, la production d'hydroélectricité a gagné en importance, malgré une baisse notable en 2007. Dans les années 2010, la production d'hydroélectricité a fluctué, avec des baisses notables en 2010 et 2019. Par ailleurs, les bio-carburants ont commencé à contribuer à la production d'énergie en 2011. Plus récemment, l'énergie solaire est devenue une source d'électricité importante, avec une augmentation notable de sa production en 2021 et 2022.