En 2022, la consommation d'électricité au Zimbabwe se caractérise par une prédominance significative d'énergie bas carbone, représentant plus de la moitié du mix électrique du pays, avec une part importante de 56,22 %. L'énergie hydraulique y joue un rôle central, constituant presque toute cette énergie bas carbone avec 55 %. Cependant, le Zimbabwe s'appuie également de manière notable sur l'énergie fossile, avec le charbon représentant 27,32 % de sa production électrique. Les imports nets d'électricité représentent également une contribution non négligeable, à hauteur de 16,46 %.
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, le Zimbabwe pourrait tirer des leçons de pays ayant réussi à déployer des technologies bas carbone à grande échelle. Par exemple, l'utilisation de l'énergie éolienne a été très fructueuse au Danemark et en Uruguay, où elle représente respectivement 59 % et 33 % de la production électrique. De même, les approches nucléaires de la France et de l'Ukraine, contribuant respectivement à 68 % et 55 %, pourraient servir de modèles. Ces exemples démontrent l'efficacité de combiner diverses formes d'énergies bas carbone, telles que l'éolien et le nucléaire, pour atteindre une sécurité énergétique durable et réduire la dépendance aux énergies fossiles.
Historiquement, au cours des dernières décennies, la génération d'électricité bas carbone au Zimbabwe, principalement par l'énergie hydraulique, a connu des fluctuations notables. Dans les années 1980, la production a varié, chutant en 1982 et 1987, avant d'augmenter à la fin des années 1980. Les années 1990 ont vu des variations similaires, avec des hausses en 1990 et 1999. Plus récemment, bien que des baisses aient été observées en 2015 et 2019, une augmentation notable en 2021 de 2,1 TWh a révélé le potentiel de l'énergie hydraulique pour jouer un rôle crucial dans le mix énergétique, soulignant l'importance de renforcer cette capacité dans les années à venir pour répondre à la demande croissante tout en atténuant les effets du changement climatique.