En 2023, la consommation d'électricité à Antigua-et-Barbuda montre une dépendance écrasante aux énergies fossiles, qui représentent plus de 90% de la consommation. En revanche, la part des énergies propres est extrêmement faible, avec à peine plus de 5% provenant de l'énergie solaire, représentant l'intégralité de la production bas carbone. Cela souligne un besoin urgent de diversification des sources d'électricité pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles, responsables d'émissions de gaz à effet de serre et de pollution atmosphérique.
Pour augmenter la production d'électricité à faible émission de carbone, Antigua-et-Barbuda pourrait s'inspirer des succès d'autres pays. Par exemple, le Liban génère plus de 30% de son électricité à partir de l'énergie solaire, montrant ainsi le potentiel de cette source dans les régions ensoleillées similaires. Des pays comme l'Uruguay produisent prés de 28% de leur électricité grâce à l'éolien, ce qui pourrait être envisageable pour Antigua-et-Barbuda avec un développement adéquat des infrastructures éoliennes. De plus, la technologie nucléaire, bien qu'elle nécessite un investissement substantiel, pourrait aussi jouer un rôle clé dans la transition énergétique à long terme.
L'histoire récente de l'électricité bas carbone à Antigua-et-Barbuda reste pratiquement inchangée, avec des données sur l'énergie solaire indiquant aucune augmentation de production depuis 2015. Cette stagnation est préoccupante dans un contexte mondial où la transition vers des sources d'énergie plus propres est cruciale pour lutter contre le changement climatique. Il est impératif pour les décideurs de prendre des mesures ambitieuses pour inciter l'expansion de l'énergie solaire et d'autres solutions à faible émission de carbone afin d'assurer un avenir énergétique durable pour le pays.