Actuellement, à Antigua-et-Barbuda, la consommation d'électricité repose en grande partie sur l'énergie fossile, qui représente plus de 90 % de l'approvisionnement. L'énergie bas carbone reste largement sous-exploitée, représentant seulement environ 5% de l'électricité, intégralement générée par le solaire. Cette forte dépendance vis-à-vis de l'énergie fossile met en lumière des défis environnementaux importants, tels que le changement climatique et la pollution atmosphérique, que l'archipel doit surmonter pour progresser vers un avenir énergétique plus durable.
Pour augmenter la part d'électricité bas carbone, Antigua-et-Barbuda pourrait s'inspirer des réussites d'autres pays, surtout ceux qui ont des caractéristiques géographiques similaires. Par exemple, l'Uruguay, avec ses 33% d'électricité provenant de l'éolien, montre qu'une petite nation peut significativement intégrer l'énergie éolienne dans son mix énergétique. En observant des pays comme la Grèce et le Chili, qui ont des parts de 22% d'énergie solaire, Antigua-et-Barbuda pourrait amplifier son potentiel solaire, tout en envisageant à terme une diversification vers l'éolien, voire le nucléaire comme le suggèrent les performances de pays tels que la Slovénie et la Lituanie en énergies bas carbone.
Historiquement, l'apport en énergie bas carbone à Antigua-et-Barbuda a été stagnant depuis la dernière décennie, comme l'illustre l'évolution des contributions solaires qui n'ont montré aucune croissance nette de 2015 à 2022. Le manque de progression dans l'adoption d'énergies propres pourrait être une résultante de facteurs économiques, technologiques ou politiques, ce qui souligne l'urgence d'innover et de diversifier les sources énergétiques durables de l'archipel. Une stratégie proactive, combinée à un soutien international et à l'adoption de technologies éprouvées, pourrait transformer le paysage énergétique et conduire à une réduction drastique de la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles.