En 2023, la consommation d'électricité aux Comores reste faible par rapport à la moyenne mondiale, qui s'établit à 3813 watts par personne. Aux Comores, la production totale d'électricité est bien en deçà de ce chiffre, ce qui laisse entrevoir que la majorité des habitants n'a pas un accès suffisant à l'électricité, ce qui peut restreindre le développement économique et social du pays. Une grande part de l'électricité comorienne est encore produite à partir d'énergie fossile, contribuant au changement climatique et à la pollution de l'air. En revanche, l'usage d'énergie bas carbone, tel que l'éolien, le solaire ou potentiellement le nucléaire, reste proche de néant. Cette situation met en lumière la nécessité de renforcer l'engagement vers une transition énergétique vers des sources plus propres.
Afin d'augmenter la production d'électricité bas carbone, les Comores pourraient s'inspirer de l'expérience d'autres pays. Par exemple, la République populaire de Chine a considérablement développé l'éolien et le solaire, générant respectivement 992 TWh et 834 TWh. D'autres pays comme l'Inde et le Brésil, qui partagent certaines caractéristiques socio-économiques, ont également augmenté leur production de solaire et d'éolien, avec l'Inde produisant 134 TWh d'énergie solaire et le Brésil produisant 108 TWh d'énergie éolienne. En adoptant des politiques favorisant l'investissement dans ces technologies, les Comores pourraient augmenter significativement leur part d'électricité bas carbone, tout en renforçant leur indépendance énergétique et en réduisant leur empreinte carbone.
Historiquement, les Comores n'ont pas encore vu de changements significatifs dans la production d'électricité bas carbone. Il n'existe pas de données indiquant des variations notables d'une année à l'autre, ce qui souligne un manque d'investissement et d'infrastructure dédiée à cette transition. Contrairement à d'autres nations qui ont choisi d'investir dans le nucléaire ou les technologies renouvelables pour diversifier leurs sources d'énergie électrique, les Comores doivent encore poursuivre cette voie. L'absence de développement de l'électricité bas carbone pourrait être transformée en opportunité en adoptant les meilleures pratiques d'autres pays, facilitant ainsi le passage à un avenir énergétique durable.