Actuellement, aux Comores, la consommation d'électricité est majoritairement dominée par des énergies fossiles, comme le fioul, avec une contribution négligeable des énergies bas carbone. En effet, près de 90 % de l'électricité provient de l'énergie fossile, notamment le fioul. Les énergies bas carbone, telles que l'éolien et le solaire, représentent presque rien du mix énergétique. Comparé à la moyenne mondiale de 3606 watts par personne, la consommation d'électricité par habitant aux Comores est largement inférieure. Ce faible niveau de production d'électricité peut limiter le développement économique et l'amélioration du bien-être des citoyens. Les défis incluent l'accès limité à l'électricité, des coûts élevés, et les émissions de carbone associées à une dépendance accrue aux combustibles fossiles.
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, les Comores peuvent adopter des stratégies inspirées par des pays plus avancés dans ce domaine. Par exemple, la Chine et l'Inde ont considérablement développé leurs capacités éoliennes et solaires, avec la Chine générant 950 TWh de l'éolien et l'Inde étant un exemple notable de croissance solaire avec 125 TWh. Étant un archipel, les Comores pourraient exploiter le potentiel de l'énergie éolienne, similaire au Brésil, qui génère 97 TWh d'éolien. En outre, en observant les réussites nucléaires de pays comme la France et la Corée du Sud, les Comores pourraient également envisager de développer l'énergie nucléaire pour assurer une production stable et durable, réduisant ainsi leur dépendance aux énergies fossiles.
Historiquement, le développement de l'électricité bas carbone aux Comores a été lent et ponctué de modestes investissements. Depuis les années 2000, il y a eu quelques petites augmentations dans la capacité éolienne et solaire, mais aucune expansion significative dans l'énergie nucléaire. L'île presque exclusivement dépendante du fioul pour l'électricité possède peu d'infrastructure pour accueillir les énergies bas carbone. Ce manque de diversification énergétique persiste, freinant ainsi les efforts pour diminuer l'empreinte carbone et garantir un approvisionnement énergétique stable. Les Comores peuvent apprendre des modèles réussis pour améliorer leur propre mix énergétique et investir davantage dans des infrastructures soutenant une transition vers des énergies plus propres et durables.