Actuellement, le Tadjikistan obtient plus de 89% de son électricité à partir de sources d’énergie bas carbone, principalement grâce à l’énergie hydraulique. Cette réalisation significative non seulement permet au pays de réduire ses propres émissions de carbone, mais fait également du Tadjikistan un exportateur net d’électricité, contribuant ainsi à la réduction des émissions dans les pays voisins. Cependant, avec seulement 10% de l’électricité provenant de sources fossiles comme le charbon et le gaz, le prochain défi pour le Tadjikistan sera d’électrifier d’autres secteurs tels que le transport, le chauffage et l’industrie, ce qui nécessitera une augmentation substantielle de la production électrique.
Pour accroître la part de l’électricité bas carbone, le Tadjikistan pourrait investir dans l’énergie nucléaire, qui est une source d’énergie propre et fiable. En plus, il serait judicieux de développer l’énergie éolienne et solaire pour diversifier les sources d’énergie bas carbone et renforcer la résilience du réseau électrique. Ces initiatives combinées permettraient non seulement de répondre à la demande croissante en électricité, mais aussi de stabiliser l’approvisionnement énergétique et de minimiser les impacts environnementaux.
L’histoire de l’électricité bas carbone au Tadjikistan, principalement dominée par l’énergie hydraulique, a connu des hauts et des bas. Dans les années 1990, il y avait des fluctuations importantes avec des hausses en 1993 et 1999 et des baisses notables en 1995 et 1997. Dans la décennie suivante, nous avons observé des augmentations en 2003 et 2005, suivies d’une baisse en 2008. Plus récemment, depuis 2010, les variations annuelles ont été généralement positives, malgré quelques baisses comme en 2014 et 2020. Ces tendances montrent l’importance d’un investissement constant et accru pour stabiliser et augmenter la production d’énergie bas carbone.