La Nouvelle-Zélande démontre une performance exceptionnelle en matière de consommation d'électricité grâce à ses investissements substantiels dans les sources d'énergie bas carbone. De novembre 2023 à octobre 2024, plus de 83 % de l'électricité consommée dans le pays provient d'énergies bas carbone, avec l'énergie hydraulique en tête, représentant plus de la moitié de cette consommation. La géothermie vient ensuite, fournissant près de 20 % de l'électricité totale. Cependant, l'énergie fossile reste un élément non négligeable avec plus de 16 % de la production, principalement dominée par le gaz qui constitue environ 10 %, suivi par le charbon. Tandis que l'éolien contribue à près de 9 %, les défis futurs résident dans l'électrification des transports, du chauffage et de l'industrie, ce qui exigera une augmentation de l'offre électrique propre et durable.
Pour accroître sa production d'électricité bas carbone, la Nouvelle-Zélande pourrait élaborer une stratégie fondée sur l'extension des capacités éoliennes et solaires, qui offrent des solutions flexibles et adaptées aux besoins des infrastructures modernes. De plus, l’intégration potentielle de sources nucléaires pourrait garantir une capacité stable et continue, essentielle pour répondre à la demande fluctuante des consommateurs. En intégrant ces solutions, la Nouvelle-Zélande s'assure une transition énergétique fluide, réduisant en conséquence la dépendance aux énergies fossiles, et ainsi contribuant de manière significative à la réduction de la pollution et au combat contre le changement climatique.
Historiquement, depuis les années 1970, la croissance de l'énergie hydraulique a connu des fluctuations notables, marquées par des augmentations au milieu des années 1970 et 1980, suivies de baisses périodiques jusqu'à aujourd'hui. Par exemple, des hausses significatives ont été observées en 1975, 1979, et à la fin des années 1980 et début des années 2000, tandis que des baisses notables ont frappé au début des années 1990, en 2005, et récemment en 2024. Ces tendances soulignent à quel point la dépendance à une seule source peut être vulnérable. Ainsi, diversifier le mix énergétique avec d'autres énergies bas carbone, comme l'éolien et une future potentielle expansion du nucléaire, pourrait offrir à la Nouvelle-Zélande une plus grande résilience dans sa production d'électricité.