En 2022, la consommation d'électricité à Bahreïn était presque entièrement basée sur l'énergie fossile, avec le gaz représentant à lui seul près de 100% de la production électrique. Cela signifie que la part de l'énergie basse carbone est proche de zéro dans le mix électrique du pays. Une telle dépendance aux combustibles fossiles a des conséquences néfastes sur l'environnement, notamment en augmentant les émissions de gaz à effet de serre et en contribuant à la pollution de l'air. La transition vers des sources d'énergie plus propres devient donc une priorité pour réduire l'empreinte carbone de Bahreïn et améliorer la qualité de l'air.
Bahreïn pourrait s'inspirer de pays qui ont réussi à augmenter leur part d'électricité bas carbone. Par exemple, les Émirats Arabes Unis ont atteint une production de 20% d'électricité nucléaire. Le développement de l'énergie solaire pourrait également être pertinent pour Bahreïn en raison de son climat. Dans ce contexte, des pays comme la Grèce et l'Arabie Saoudite, qui ont des climats similaires et qui investissent dans le solaire, peuvent servir d'exemples inspirants. En outre, le développement de l'énergie éolienne pourrait également être une opportunité, malgré les défis topographiques. Des pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas, qui misent sur l'énergie éolienne, démontrent que l'intégration de l'énergie éolienne à grande échelle est réalisable.
L'histoire de l'électricité bas carbone à Bahreïn révèle une absence notable de progrès. De 2016 à 2022, la production d'électricité solaire n'a connu aucune augmentation. L'absence de croissance dans les énergies bas carbone souligne le retard pris par le pays dans sa transition énergétique. Pour aller de l'avant, Bahreïn doit diversifier son mix énergétique en investissant dans les infrastructures nécessaires pour soutenir le développement de l'énergie nucléaire, solaire et éolienne. Pour cela, une politique énergétique proactive et des partenariats internationaux pourraient être cruciaux pour moderniser le système électrique national et s'aligner sur les objectifs mondiaux de réduction des émissions.