En 2022, la consommation d'électricité à Bahreïn repose presque exclusivement sur les énergies fossiles, principalement le gaz, qui représentent environ 99,86 % de la production totale d'électricité. Cette dépendance massive aux combustibles fossiles signifie que l'électricité produite a une empreinte carbone considérable, contribuant au changement climatique et à la pollution de l'air. Il n'y a pratiquement pas de recours à des sources d'énergie bas carbone, ce qui laisse Bahreïn parmi les pays les moins avancés en matière d'énergie propre. Cette situation souligne l'urgence pour Bahreïn de diversifier ses sources d'énergie et de réduire sa dépendance aux combustibles fossiles pour ses besoins en électricité.
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, Bahreïn peut regarder les exemples de pays qui ont réussi dans cette transition. Par exemple, la France, où l'électricité est largement produite grâce au nucléaire avec 67 %, démontre comment cette technologie peut transformer le paysage énergétique d'un pays. Bien que géographiquement et économiquement différente, la stratégie adoptée par les Émirats Arabes Unis, qui comptent actuellement 20 % de leur électricité provenant du nucléaire, pourrait être pertinente pour Bahreïn, étant donné les similarités régionales. En outre, investir dans l'éolien, qui représente un bon pourcentage de la production d'électricité dans des pays comme le Danemark (59 %) ou même plus modérément en Irlande (34 %), pourrait aussi être une stratégie complémentaire efficace. L'utilisation des modèles de ces pays peut aider Bahreïn à développer des infrastructures pour des énergies plus propres et durables.
L'historique de l'électricité bas carbone à Bahreïn montre un manque notable de progrès dans ce domaine. Depuis 2016 jusqu'en 2022, la production d'électricité solaire n'a connu aucun changement, restant à 0 TWh chaque année. Ce statu quo indique une absence d'investissement ou de développement dans les technologies solaires, malgré le potentiel solaire élevé de la région. Ce manque de dynamisme est préoccupant et appelle à une réévaluation urgente des politiques énergétiques du pays, afin de favoriser l'intégration d'énergies bas carbone pour un avenir plus propre et durable.