En 2022, la consommation d'électricité en Guinée équatoriale est principalement alimentée par des énergies fossiles, qui représentent plus des deux tiers du total, avec une prédominance du gaz à lui seul couvrant presque l'ensemble de cette part. Les énergies bas carbone, quant à elles, comptent pour presque un tiers de l'électricité consommée, grâce exclusivement à l'énergie hydraulique. Cette répartition reflète une dépendance significative aux énergies fossiles, soulignant un potentiel de diversification vers des sources d'énergie plus propres et durables.
Pour accroître la génération d'électricité à partir de sources bas carbone, la Guinée équatoriale pourrait s'inspirer des expériences de pays ayant intégré avec succès des technologies comme le nucléaire et l'éolien. Bien que le pays n'ait pas de production nucléaire, apprendre des nations telles que la Slovénie ou la Hongrie, où le nucléaire constitue plus d'un tiers de la production électrique, pourrait guider le développement futur. De plus, le potentiel éolien ne doit pas être négligé; des exemples comme le Portugal et la Grèce montrent que même des parts modestes d'éolien, autour de 20%, peuvent contribuer de manière significative à la transition énergétique. Ces exemples peuvent inspirer à la fois des politiques et des investissements visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Guinée équatoriale est essentiellement dominée par l'énergie hydraulique. Depuis les années 1990, peu de développement a été observé jusqu'au début des années 2010, lorsque de modestes augmentations ont été enregistrées. En 2012, une légère croissance des capacités hydrauliques a marqué le début d'une décennie de stabilité dans ce secteur. Cependant, depuis 2017, aucun changement significatif n'a été observé, soulignant la nécessité de nouvelles stratégies pour intensifier la production d'énergie bas carbone et renforcer la durabilité de l'approvisionnement électrique du pays.