En 2021, la consommation d'électricité en Guinée Équatoriale est encore un sujet préoccupant. Le pays dépend majoritairement des combustibles fossiles pour sa production d'électricité, tandis que l'énergie bas-carbone comme l'hydroélectricité joue un rôle mineur. Comparativement à la moyenne mondiale de 410 watts par personne, le niveau de consommation en Guinée Équatoriale est faible. De faibles niveaux de génération d'électricité peuvent entraver le développement économique et social, réduire la qualité de vie de la population et aggraver la pauvreté énergétique.
Pour augmenter la production d'électricité bas-carbone, la Guinée Équatoriale pourrait s'inspirer de pays qui ont réussi à diversifier leur mix énergétique. Le Brésil par exemple, qui, malgré sa taille, a réussi à produire une quantité significative d'énergie éolienne et solaire. Un autre exemple est le Vietnam, qui a récemment mis en place une stratégie pour augmenter la production d'électricité à partir de sources solaires. Il serait également judicieux de considérer les technologies nucléaires, comme l'ont fait des pays comme la France ou le Royaume-Uni. Enfin, en dépit des différences, les exemples de la Chine et des États-Unis suggèrent qu'une grande richesse de ressources naturelles et une volonté politique forte peuvent conduire à la mise en place d'une production d'énergie bas carbone durable.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Guinée Équatoriale est relativement récente. Avant 2012, il n'y avait pratiquement pas de production d'électricité hydroélectrique. Cependant, à partir de 2012, on note une légère progression, bien que fluctuante, de la production hydroélectrique jusqu'en 2015. Après un pic en 2015, il y a eu une baisse de la production en 2017 et une stabilisation depuis, indiquant que le potentiel de l'hydroélectricité n'est sans doute pas pleinement exploité. Cette tendance souligne l'urgence pour la Guinée Équatoriale d'adopter une approche plus diversifiée pour augmenter la production d'électricité bas carbone.