En 2021, la consommation d'électricité en Israël était principalement alimentée par des énergies fossiles, représentant plus de 90% de l'approvisionnement total. Le gaz représentait près des deux tiers de l'énergie fossile utilisée, tandis que le charbon, de plus en plus critiqué pour ses impacts environnementaux, a contribué à près d'un tiers. L'énergie propre ou bas carbone, dont l'énergie solaire, était bien moins répandue, représentant moins de 10% de la production totale d'électricité.
Du point de vue des normes internationales, il est possible pour Israël d'accroître sa production d'électricité à faible teneur en carbone en s'inspirant d'autres pays. Par exemple, la France et la Slovaquie dépendent lourdement de l'énergie nucléaire, qui représente 66% et 61% de leur production d'électricité respectivement. De même, il pourrait également adopter une approche plus diversifiée, comme l'a fait le Danemark, où le vent fournit 59% de l'électricité, ou la Grèce et le Chili, où le solaire représente environ 20% de l'électricité. Une combinaison d'énergies nucléaire, éolienne et solaire pourrait aider Israël à déplacer significativement sa production d'électricité vers des sources plus durables.
L'histoire de l'énergie bas carbone en Israël est assez récente. La production d'électricité à partir de sources solaires a commencé modestement en 2010, avec des augmentations graduées chaque année. Cependant, ce n'est qu'à partir de 2019 que la production d'électricité solaire a reflété une augmentation notable, doublant presque pour atteindre 1 TWh. De plus, alors que l'énergie éolienne a été introduite en 2016, sa contribution reste très petite, avec seulement une légère augmentation observée en 2017. En somme, bien que des efforts aient été faits pour introduire des sources d'énergie plus propres, leur impact sur le mix énergétique israélien reste encore limité.