L'état actuel de la consommation d'électricité en Nouvelle-Zélande est très prometteur, avec une proportion impressionnante de plus de 87% provenant de sources bas carbone. De ce total, une majorité de l'électricité, soit environ 55%, est générée par l'énergie hydraulique. La géothermie, avec plus de 22%, et l'éolien, représentant environ 9%, contribuent également de manière significative à cette électricité propre. D'autre part, les sources fossiles, comme le gaz (près de 11%) et le charbon (environ 2%), représentent un peu moins de 13% de la production totale. Entre septembre 2024 et août 2025, cette utilisation intensive des énergies bas carbone démontre le succès de la Nouvelle-Zélande dans la lutte contre les impacts négatifs associés aux énergies fossiles. Le prochain grand défi pour le pays est d'électrifier davantage ses secteurs du transport, du chauffage et de l'industrie, ce qui nécessitera une augmentation significative de sa capacité d'électricité propre.
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L'électricité augmente-t-elle en Nouvelle-Zélande ?
En considérant la croissance de la consommation d'électricité en Nouvelle-Zélande, une tendance préoccupante est observée. La consommation totale d'électricité est de 8070 kWh par personne pour l'année 2025, tandis que l'année record, 2004, affichait 10450 kWh par personne. Cela représente une diminution de 2380 kWh par personne par rapport à ce pic. De plus, la production d'électricité bas carbone, maintenant à 7028 kWh par personne, est également en recul comparativement à son record de 8229 kWh en 1995, une baisse de 1202 kWh par personne. Cette stagnation ou ce déclin de la consommation, en particulier de l'électricité bas carbone, est préoccupante, car elle ne soutient pas l'augmentation nécessaire pour relever les défis futurs de l'électrification accrue.
Suggestions
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, la Nouvelle-Zélande devrait se tourner de manière proactive vers le développement de centrales solaires et nucléaires, qui sont des sources d'énergie propres et durables. L'utilisation de l'énergie nucléaire, en particulier, pourrait grandement contribuer à la réduction de la dépendance envers les combustibles fossiles en fournissant une base de charge stable et constante. Simultanément, investir dans l'énergie solaire offrirait des opportunités de croissance importantes grâce à la vaste abondance du rayonnement solaire tout au long de l'année. L'adoption de ces stratégies permettrait à Nouvelle-Zélande de renforcer sa capacité énergétique tout en réduisant les émissions de carbone, répondant ainsi aux exigences futures de manière durable.
Histoire
Sur le plan historique, l'évolution de la production d'électricité bas carbone en Nouvelle-Zélande a été marquée par des fluctuations principalement dans le secteur hydraulique. En remontant aux années 1980, nous observons des ajouts fréquents, tels qu'en 1983 et 1986 avec environ 2 TWh d'augmentation. Les années 1990 ont continué sur cette lancée avec des contributions positives notables, comme en 1993 et 1994. Cependant, les années suivantes ont vu des périodes de baisse, particulièrement en 1997 et 2001, réduisant d'environ 3 TWh à chaque fois. Des hauts et des bas se sont manifestés au début des années 2000, avec un pic en 2004, suivi d'une diminution en 2005. Plus récemment, bien que 2022 ait vu une légère progression, une diminution s'est produite en 2024, illustrant la volatilité de l'hydroélectricité. Ces changements soulignent l'importance de développer de manière continue et stable des infrastructures pour d'autres sources bas carbone, comme le solaire et le nucléaire, pour garantir la sécurité énergétique de manière durable et résiliente.