En 2024, la consommation mondiale d'électricité montre une répartition frappante entre l'Énergie Fossile et l'Énergie Bas Carbone. Plus de la moitié, soit environ 59%, de l'électricité générée provient de sources fossiles, avec le charbon représentant une part prépondérante de 34% et le gaz environ 22%. En contraste, l'Énergie Bas Carbone représente près de 41% de la consommation mondiale d'électricité. Parmi les sources bas carbone, l'énergie hydraulique constitue une part significative avec environ 14%, suivie par le nucléaire avec environ 9%, l'éolien avec 8%, et le solaire avec près de 7%. Les Bio-carburants, bien que faisant partie des sources bas carbone, n'atteignent que 2% du total de l'électricité consommée à travers le monde.
Pour accroître la production d'électricité Bas Carbone, le monde peut s'inspirer des réussites de certains pays. Par exemple, la France et la Slovaquie montrent la voie avec respectivement 68% et 62% de leur électricité produite grâce au nucléaire. Des pays comme le Danemark, leaders dans l'éolien, tirent 52% de leur électricité de cette source verte. Les initiatives pour intégrer davantage de solaire peuvent s'appuyer sur l'exemple du Liban avec 31% de son électricité provenant du solaire. Il est crucial que les pays intensifient leur engagement envers le nucléaire, l'éolien et le solaire pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles et atténuer les effets négatifs du changement climatique et de la pollution atmosphérique.
Historiquement, l'évolution de l'électricité bas carbone a connu des étapes marquantes. Dans les années 1980, le développement de l'énergie hydraulique et nucléaire a pris de l’ampleur, avec des augmentations significatives de production en 1980 et 1984. Toutefois, 2011 a marqué un recul avec une baisse notable de la production nucléaire. Depuis, l'éolien et le solaire ont pris le devant de la scène avec des croissances impressionnantes, particulièrement depuis 2017, où l'éolien a connu des années successives de fortes augmentations. Le solaire, quant à lui, a vu ses plus grandes avancées en 2022 et 2024. Ces tendances montrent une transition dynamique mais soulignent également l'urgence de renforcer encore plus la capacité nucléaire pour assurer une électricité propre et fiable à l'échelle mondiale.